Archives mensuelles : juillet 2011

Petra Piana à Vizzavone

Cette étape étant raccourci d’un commun accord. Nous ne nous levons pas aux aurores. De plus la veille le gardien s’est trompé et nous a donné 6 petits déj au lieu de 4. Nous allons donc faire un super petit déj!!!

Départ en descente dans la vallée. Nous descendons et voyons apparaître des cascades un peu partout. Les arbres se font un peu plus dense aussi.

Nous arrivons à un pont au dessus d’une rivière. Et là Julien ne tient plus : désormais il ne laissera plus passer une rivière sans s’y baigner dedans…

Le voilà donc en train de se changer et sans perdre une seconde il saute dans la baignoire qui doit être à 8°C (il a l’habitude après une semaine de douche à cette température).

Les autres préfèrent juste se tremper les pieds.

Après 30 bonnes minutes, nous repartons et suivons la rivière sur notre gauche. Le sentier est au milieu des arbres, c’est très agréable. Nous sentons que la civilisation n’est plus très loin.

Pour nous donner du courage, nous imaginons le méga Mac Do que nous nous sommes promis sur Nice.

La suite ? nous arrivons dans le petit village de Tattone où nous achetons un fromage à une dame du village. Nous nous trouvons un petit coin pour manger nos derniers lyophilisés. Puis nous montons à la gare où est censée nous attendre la voiture..

Suspense …. La voiture est bien présente !! Yeah !!

Nous repartons direction Calvi où nous avons le temps de prendre un bain. Nous logeons à l’auberge de jeunesse qui à une superbe vue sur Calvi…

Pour le dernier repas, nous nous offrons le luxe d’un resto. S’en suivra une douche chaude et un dodo sur un épais matelas, demain nous nous levons à 4h pour un départ du bateau à 7h. Le programme sur le bateau est simple ==> dodo, duvet, lecture

Et c’est ainsi qu’après 13 823 pets, 23 987 rots et une poignée de kilomètres que s’achève notre GR20 Nord. Nous nous sommes régalés, nous avons bien rigolé et nous sommes bien fatigués ! Mais nous convenons d’un fait: Si c’était à refaire, nous le referions sans hésiter !

Conclusion : si vous hésitez à le faire, n’hésitez plus !! Just do it !!

Un résumé vidéo de notre épopée  :


 

 

 

 

 

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Manganu à Petra Piana

INFOS TECHNIQUES
Durée de l’étape : 6h30 de marche
Altitude maximum de passage : 2225m à Brèche de Capitello
Dénivelé: +830m, -589m

8h ! Nous partons les derniers (pour changer…).

Point positif, nous n’avons plus mal aux jambes, la nuit nous a fait du bien…

Nous attaquons donc cet étape frais et dispo. La pente monte légèrement mais nous savons que cela ne va pas durer car une très grande montagne s’ouvre devant nous.

Après 45 minutes nous sommes en pleine ascension. Il fait chaud malgré le fait que nous soyons à l’ombre…

La montée se termine par un passage dans un éboulis. Pourtant nous avançons bien. Nous arrivons en haut et trouvons une magnifique vue sur 2 lacs d’altitudes. La Boussole nous informe alors que la montée était prévue pour durer 3h. Nous l’avons montée en 1h30 !!! Nous tenons une grande forme !!

Et cela se confirme, 30 min plus tard nous rattrapons un groupe qui est assez étonné de nous voir déjà les rejoindre. Ils nous prennent même pour des pompiers (c’est flatteur !!!)

Nous continuons notre étape. Vers 10h45, Chipsou a une soudaine envie de ……. devinez !!! ……… Chips (et oui il fait dans le grand classique !!! ). Nous réussissons cependant à le retenir jusque vers 11h45.

Nous faisons donc la pause repas, pâtes lyophilisés pour Erwin et Sylvain. David tente une nouvelle marque (qui s’avérera être la meilleure !!! ).

A la reprise, nous avons une dernière montée, photos au sommet puis une longue traversée sur les versants des montagnes. Et tout d’un coup, le refuge est en vue !!! Il est 14h30. c’est la première fois que nous arrivons si tôt. Notre optimisme est au top !! Mais les genou de Sylvain et Julien crient de plus en plus fort.

Julien part donc devant, on ne l’arrêtera plus. Sylvain lui, crie à chaque pas…

30 min de descente et nous voilà au refuge !

Ce dernier refuge (déjà ! ) est plutôt sympathique. Pour une fois que nous avons le temps, nous le prenons justement… Montage de tente tranquille, douche froide mais sereine, coup de téléphone aux femmes pour Erwin et Sylvain.

Puis vient l’heure de l’apéro !! Le gardien nous voit arriver et nous offre 2 paquets de chips (Chipsou est aux anges !! ).

Les Toulousains se joignent à nous pour la première fois de la semaine. L’apéro est sympa et dure 2 bonnes heures…

En guise de repas, nous baffrons une soupe corse dont seuls les locaux ont le secret !

Le vent se lève et il fait froid pour la première fois de la semaine. Nous décidons donc de tester notre couverture de survie.

Nous nous endormons donc avec la couverture jaune de survie. Erwin est Sylvain se réveillent peu de temps après littéralement en nage. Ils décident d’enlever la couverture.

Quelques heures plus tard, c’est le réveil ! Ils se gèlent, il est 00h00 et Erwin ne lâchant rien décide de retourner littéralement le camp en essayant de remettre sa couverture de survie. Sylvain se demande encore comment les voisins ne les ont pas virer du campement tellement le bruit fut fort !!

La nuit fut sans doute l’une des plus difficiles avec la première de l’épopée.

Vidéo du refuge :

http://www.youtube.com/watch?v=LN9mk7ftcBM

 

 

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Ciottulu di i Mori à Manganu

INFOS TECHNIQUES
Durée de l’étape : 8h00 de marche
Altitude maximum de passage : 2020m au départ
Dénivelé: +900m, -1300m

Lever vers 6h.

Habituellement nous réservons le petit déjeuner la veille après notre repas. Hier soir nous avons donc voulu réserver le ptit dej. Le gardien, toujours aussi aimable, nous dit : « On verra demain matin ». Nous sentons le coup arrivé qu’il n’y aura pas de petit déj…

En effet, l’heure étant beaucoup trop tôt pour le gardien, lors de notre lever, le refuge est fermé . Nous nous faisons donc chauffer du lait en poudre que David avait miraculeusement pensé à emporter lors de notre ravitaillement à Asco.

Julien et David en profite aussi pour tester les lyophilisés. Ils ne sont guère convaincus mais c’est toujours mieux que la barre de céréale trempée dans du lait chaut que déguste Erwin et Sylvain.

Nous partons vers 8h…et 30m, le temps que Ju et Dav plie leur tente (et oui ils se sont encore levés 30min après le réveil fixé!).

Le chemin est assez tranquille. Nous descendons  puis nous entamons une longue partie sur du relativement plat.

Julien est dans une forme olympique et impose un rythme digne d’un marathonien. Sylvain qui a mal à une cheville à un peu de mal à suivre.

Nous croisons une autre station de ski et marchons pour la première fois sur une route goudronnée. Il y a même des voitures qui passent et – au joie !! – une épicerie. Nous rentrons pour ravitailler. C’est là que l’équipe se rend compte que le manque de variété de nourriture est problématique pour le moral des troupes ! En effet, nous nous retrouvons à baver devant des bananes fraîches, des sandwichs en pain et du pâté . Nous repartons en nous promettant de dévaliser le Mac Do à Nice dimanche midi…

Nous nous étions fixé un repas vers le lac de la journée. En marchant dans la forêt nous en apercevons un. Julien, dit La boussole, nous indique fermement que c’est celui-ci et qu’il y a 3 bonnes heures de marche ! Il est 10h et David commence à avoir faim…

Lors de cette marche nous avons un rythme soutenu mais nous nous  arrêtons souvent. Un monsieur avec qui nous avons sympathisé la veille nous dit en nous dépassant : « Vous vous arrêtez trop les gars ! ». Il a en effet raison mais nous ne le comprendrons que le lendemain.

Une petite montée et nous faisons une pause en haut. C’est à ce moment que nous captons et qu’Erwin reçoit un message de Marie France qui lui indique que la Micheline n’est plus en grève… Le moral des troupes baisse car d’après le ton de Marie France nous allons prendre la micheline ! Nous nous étions mis en tête que nous allions rentrer tranquillement en voiture… Erwin appelle alors et raccroche en nous disant que nous devrons prendre la micheline… Devant la réaction plus que froide des 3 autres ce dernier éclate de rire. La tension monte, Sylvain lui dit que ça ne sert à rien de rire bêtement. Erwin se braque, prend son sac et part.

Pause repas avec Sylvain qui fait la gueule et David qui a mal à son ongle incarné. On sent que le moral n’y est plus… C’est à ce moment que Zorro Erwin arrive car il a senti que ses troupes avaient besoin de retrouver le sourire. Il avouera donc que Marie France nous amènera quand même la voiture à l’arrivée. Sylvain esquisse un sourire mais il a sa fierté et envoie un « conno de m…!  »

Nous repartons après manger (des pâtes… Youhou !!!) sous un soleil de plomb. La double étape d’hier se fait sentir !

Puis nous arrivons enfin en vue du lac. A l’opposé bien sûr de ce que nous soutenait la boussole. Nous sommes à 1700m de hauteur. Le lac fait 11 m de profondeur en son milieu. Il est entouré d’une sorte de bourbière verte où les chevaux se régale. Ni une ni deux, après s’être désaltéré. Julien sort le petit ballon de foot. et nous voilà en train de faire des chandelles les plus hautes possible jusqu’à ce qu’Erwin aperçoive un gypaète barbu. David lâche tout, cherche sa jumelle et observe l’oiseau…

Après cette bonne pause, nous repartons. Il reste 2 bonnes heures de marche avant le refuge.

Après 1h30 de marche, au détour d’un rocher nous tombons sur le refuge !! Incroyable nous avons mis moins de temps que le temps annoncé… Nous nous installons et apprenons avec joie que la douche est chaude !!! On va se régaler ce soir !!!

Nous allons voir le gardien et nous lui demandons s’il fait les repas pour ce soir.

Et là c’est le drame ! Le monsieur annonce à Erwin et Sylvain que le refuge se trouve en face à 30min de marche. Nous ressortons et trouvons David et Julien allongé dans l’herbe, la douche réservée,le moral regonflé ! La chute n’en sera que plus dure… Mais nous leur annonçons quand même la mauvaise nouvelle.

Nous repartons donc… Nous sommes fatigués… Tous… Sauf un : Erwin.

Ce dernier se sent pousser des ailes et par littéralement au quart de tour. Sur 20 m il prend 10m à David et Julien et 5m à Sylvain.

Il dépasse un groupe de marcheur qui lui demande « Oh?! tu as bu une Pietra ou quoi ?! » Non non il est juste motivé par la Pietra qui l’attend justement…

Le refuge est beau. Nous buvons notre bière les pieds dans l’eau…

As usual, le sommeil ne tardera pas à venir. Mais cette fois-ci, dans une tente bleue pour laquelle il faut payer un supplément ! Ce n’est pas un problème pour Erwin et Sylvain étant donné le traumatisme encore récent de leur tente orange !

La nuit arrive, et nous aussi !

 

 

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Asco à Ciuttulu di i Mori

INFOS TECHNIQUES
Durée de l’étape : 10h00 de marche
Altitude maximum de passage : 2118m à Bocca Minuta
Dénivelé: +1600m, -870m

Réveil 4h Départ vers 6h ! Sans commentaire…

Le réveil sonne. La PIETRA d’hier nous a assoiffé pendant la nuit mais nous n’avions pas pris d’eau. Nous le saurons pour la prochaine.

Erwin va réveiller David et Julien mais à la surprise générale, Julien est déjà réveillé. La cause ? Des voisins matinaux se sont levés à 3h du mat et l’ont réveillé… D’ailleurs nous sommes assez étonnés par le nombre de personnes qui sont debout à cette heure matinale. Nous ne serons à priori pas les seuls à doubler l’étape aujourd’hui…

Départ à 6h, à la fraîche. Le départ est agréable et doux. Nous nous élevons dans la montagne sur une pente douce avec un superbe levé de soleil dans notre dos. Nous avons un très bon rythme. Pour preuve nous doublons quasiment tous ceux qui sont partis avant nous.

Aujourd’hui c’est le cirque de la solitude, l’étape mythique du GR20 ! David qui s’est fait mal à l’épaule deux jours avant à l’air d’aller bien. Sylvain qui a le vertige ne tremble pas (encore). Tout se passe pour le mieux, pour l’instant…

Nous arrivons en vu du cirque. Des gens que nous croisons qui arrivent dans l’autre sens nous disent d’y aller tranquillement en faisant dos à la pente pour éviter de faire glisser les pierres. La descente est dure et à pic… Les premières chaines sont là. Sylvain commence à trembler mais le plus dur reste à venir.

Une fois cette grosse descente faite, la remontée arrive et elle commence bien : une échelle suivie directement d’une chaîne ! La montée est raide et on comprend l’utilité des chaines… Surtout Sylvain qui tremble comme une feuille et s’accroche à la chaîne comme si sa vie en dépendait (ce qui est un peu le cas ceci dit).

En plein milieu de l’ascension, Erwin se courbe en deux… Grosse douleur au ventre ! C’est qu’il est sensible du bide le bonhomme… Allez hop un smecta et ça repart…

Nous arrivons en haut du Cirque de la Solitude sans trop de problème si ce n’est un risque d’avalanche évité de justesse par Sylvain : en prenant appui dans les éboulis, une grosse pierre commence à rouler en direction de Julien et David, situés quelques mètres plus bas. Plus de peur que de mal, la pierre s’est arrêtée à temps…

Nous voilà en haut du Cirque de la Solitude et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a du monde… Tout le monde veut sa pause. C’est pour cela que nous ne tardons pas trop à repartir. Il est 10h et nous avons 2 bonnes heures de descente avant le premier refuge de la journée ( Tighjettu)

La descente fut dure : au bilan une chute de David qui s’est à nouveau fait mal à son bras. Du coup pris d’une colère soudaine, celui ci range ses bâtons et dévale littéralement la piste. Plus rien ne l’arrêtera si ce n’est l’heure du repas. De son côté Erwin se plaint à nouveau du ventre… L’après midi s’annonce bien !!!

Nous mangeons au refuge. Erwin règlera définitivement son problème gastrique aux toilettes du refuge proposant une vue imprenable sur la vallée étant donné que la porte ne se fermait pas…

Petite pause d’une heure puis nous repartons sous le soleil tapant !!

C’est là que nous avons droit aux regrets soutenus et au combien éternels de Julien qui voyant des baignoires naturelles nous indique que nous aurions pu manger les pieds dans l’eau. Il est trop tard ! Nous devons avancer.

Nous arrivons à une auberge où nous décidons de demander de l’eau. Le corse présent sur place nous indique la source un peu plus loin… Ne la trouvant nous nous servons dans la rivière. Nous utiliserons donc pour la première fois les petites pastilles censées purifier l’eau…

La suite est du faux plat durant 1h30 à peu prés. Puis nous commençons à monter. Nous croisons des gens qui arrivent du refuge où nous voulons aller. Nous leur demandons combien de temps ils ont mis pour descendre. Réponse : 1h45 !!! Nous comptons donc 2 bonnes heures pour monter.

La fameuse montée commence. Dure ! En plein soleil ! Au bout de quelques mètres deux groupes se forment :

  • Erwin et Sylvain : ce dernier ne veut pas s’arrêter par crainte de ne plus pouvoir repartir
  • David et Julien : ce dernier commence à avoir le genou qui lui fait mal et a besoin de pause régulière.

Une fois arrivée en haut Erwin et Sylvain constate avec désarroi que le refuge se trouve un peu plus loin ( 15 min de marche).

Nous arrivons enfin sain et sauf au refuge.

Le plus diplomate du groupe décide d’aller réserver pour la becquetance du soir. Quelle épreuve ! Erwin tomba en effet sur un vrai corse comme on les aime, aimable, accueillant et souriant !

« Bonjour, vous proposez les repas ou c’est un ravitaillement ? »
« C’est écrit dehors » lui répondit-il !

Après la douche toujours aussi froide, nous dinerons à 18h30 !

Le corse, dans toute sa modestie, répondra pendant le repas à un compliment d’un randonneur :

« Votre soupe est très bonne ! »
« Hé, il paraît ! »

Nous ne tarderons pas à nous coucher car le lendemain s’annonce tout aussi dur si on en croit les 8h de marche qui nous attendent !

 

 

 

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Carrozzu à Asco

INFOS TECHNIQUES
Durée de l’étape : 6h00 de marche
Altitude maximum de passage : 2148m à la Muvrella
Dénivélé : +790m, -638m

Réveil à 7h00 pour les premiers ! A savoir, Sylvain et Erwin as usual…

Les deux autre protagonistes se font attendre, et se lèveront dans environ 40 minutes après plusieurs tentatives infructueuses d’Erwin qui tenta de les motiver.

Petit déjeuner copieux sur la terrasse du refuge.

Départ vers 9h (quasiment les derniers mais on a l’habitude)

La durée de la marche est prévue pour 5h15. Après avoir discuté avec la dame du refuge la veille, Erwin et Sylvain ont appris qu’en réalité cette durée est pour les randonneurs tranquilles et que normalement nous devrions la faire en moins de temps que ça. Ils ont décidé de ne rien en dire à David et Julien afin que la motivation reste la même !!

15min après le début de la marche, nous traversons un petit pont suspendu (10m de hauteur). Tout le monde passe sans encombre même Sylvain et son vertige connu internationalement.

La marche suit alors un petit ruisseau et nous  découvrons les premières baignoires où Julien aurait volontiers plongé tête la première..

Puis petit à petit le sentier se met à monter jusqu’à LA montée de la journée. Une très grosse pente s’offre à nous et bien sûr au lieu de suivre le « tracé » qui fait des lacets tout le long, nous décidons (enfin Erwin décide) de faire fi du tracé et de tracer tout droit. Résultat nous manquons la source qui était pourtant annoncé dans le topo guide.

Arrivée en haut vers 11h30, nous voyons un lac où nous décidons de nous arrêter manger. Très bonne pause repas les pieds dans l’eau et à l’ombre pour certains (Sylvain)

1h15 plus tard, nous ré-attaquons l’étape qui recommence par un bon quart d’heure de montée abrupte. A quelques mètres du sommet, nous découvrons notre premier névé de neige. Ni une ni deux, David et Julien improvise une piste de luge inédite..

Arrivée en haut nous sommes à Bocca Muvrella (2148 m). Nous longeons alors les versants des montagnes pendant 2 bonnes heures puis nous arrivons en vue du refuge d’Asco (station de ski).

Ce soir pas de restauration au refuge, seulement un ravitaillement.. Se sera donc ravioli en boite pour Erwin et Sylvain et pâtes sauce maison pour David et Julien. Nous terminerons par un petit melon frais et une tablette de crunch.

Auparavant, nous buvons nos PIETRAS de la journée bien méritées que nous dégustons avec le reste de notre copa et un peu de chips. L’apéro durera 2 bonnes heures où nous inventerons notre nouveau cri du groupe « MOUF MOUF MOUF » ! Vous aurez sans doute reconnu le bêlement du mouflon corse…

Ce soir, les dodos ne se feront pas attendre car le lendemain s’annonce compliqué avec la mythique étape du Cirque de la solitude et surtout levé 4h pour un départ vers 6h car nous doublerons l’étape !!!

 

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Ortu di u Piobbu à Carrozzu

Réveil 6h30 (pour certains 6h…)

Petit déj copieux (lait en poudre, tartine, cake, chocolat, beurre , confiture, jus d’orange et Troncetto pour certains)

Départ 9h30… Record battu pour la préparation..

Début tranquille dans la forêt, petite descente puis grande montée jusqu’à 1900.Trés dure surtout que au lieu de suivre la montée en lacet, nous passons tout droit.

Une source était indiquée dans le topo guide … Nous ne l’avons jamais trouvée…

suite de montée et descente tranquille jusqu’à un croisement où Erwin en tête fait fi des marques rouge et blanches et s’invente un nouvel itinéraire jusqu’à ce qu’il demande « Qqun a vu les marques dernièrement ?? »  Devant la seule réponse de Julien :  » Moi je vous suis comme un mouton », ce dernier rebrousse chemin à la recherche des marques pendant qu’Erwin continue tout droit. Sylvain et David, ne voyant plus Erwin suive Julien jusqu’à ce qu’Erwin siffle et indique avoir retrouvé  les traces. Nous nous retrouverons donc quelques minutes plus tard après avoir emprunté le chemin officiel…

Très grosse descente jusqu’au refuge avec une superbe accélération d’Erwin qui largue David et Julien (Ce dernier commence à avoir mal à son genou fétiche !)

Arrivée au refuge 17h30. Devant le nombre important de randonneurs (70 repas prévus !!!), nous faillîmes ne pas manger ! Mais devant une force de persuasion reconnue de tous, les gardiens du refuge décidèrent finalement de nous offrir la pitance.

Le repas étant désormais un fait acquis, Sylvain et Erwin partirent à la recherche d’un emplacement pour la nuit. Tout vient à point à qui sait attendre, car ils trouvèrent un petit espace (qui ne pouvait accueillir que leur tente !) à proximité du refuge ! Mais c’était trop beau pour être vrai : Notre hôte d’un soir nous rappelle à l’ordre et nous demande expressément de quitter les lieux. Elle nous indiquera finalement la direction des tentes bleues (Notre salut !). Ils ouvriront donc leur bière pour savourer cet instant d’une émotion inénarrable !!!

Tente bleue : nom féminin, désignant une tente deux places queshua avec matelas mise à disposition pour les randonneurs sans tentes

 

 

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Préambule

18 juin 2011, 5h du matin l’aventure est lancée !

Après une courte nuit (certains ont même terminé le sac la veille au soir !), Erwin est passé prendre les protagonistes à la tombée du lit.

C’est une première ! Les femmes sont matinales au regard des sms qui arrivent à flot sur nos portables. C’est qu’elles tiennent à nous les donzelles !

6h07, arrivé à bon port, celui de Toulon en l’occurrence !

Le bateau étant à 8h, Julien s’est découvert un amour inconditionnel pour la boussole ! Les souvenirs de jeunesse reviennent et le voilà en train d’effectuer des visées à tire-larigot ! Tout y passe, mouette, cheminée, David, …

Ce dernier, quant à lui commence à râler car il a faim ! Cet épisode va durer à approximativement 7 jours…

La traversée se passe sans encombres, l’arrivée au port de l’île Rousse à 14h15.

Direction le gîte communal de Calenzana, départ du mythique GR 20 ! Les premières larmes ne tarderont pas à venir suite au montage de tente :

  • De joie pour David et Julien qui découvrent un pavillon 3 places grand luxe.
  • De tristesse en ce qui concerne Erwin et Sylvain, qui découvrent un taudis 1.5 places, qui laissent entrevoir des nuitées longues, difficiles et peu reposantes…

Pesée obligatoire pour tous, puis départ dans le centre ville de Calvi afin de récupérer les horaires de notre train retour, alias « La Micheline » !

Arrivés à la gare, toutes les horaires sont effacées ! L’embrouille arrive, oui oui…

Afin de comprendre ce qui se passe, direction l’office du tourisme dans lequel nous apprenons qu’il y a une grève des trains, et ce pour une durée indéterminée…

Les propositions fusent :

  • Location de voiture : Trop tard et trop compliqué vu notre lieu d’arrivée.
  • Prendre un taxi : BIEN trop cher ! Par souci de survie des compagnies corses, nous tairons le prix !
  • Prendre le bus : Il y avait une incompatibilité entre l’heure de passage (9h30) et celle de notre arrivée (18h au prévisionnel).
  • La plage toute la semaine : Solution de facilité, mais inconciliable avec notre projet de départ.
  • Appel à un ami : Solution retenue, mais au combien risquée ! Nous dissimulerons donc la clé de la voiture dans cette dernière afin que nos amis puissent déposer la voiture à la gare de Vizzavone, lieu d’arrivée.

A moitié rassurés par cette solution, nous partîmes nous restaurer dans un petit restaurant corse « Chez Doumé » en compagnie de Steve Mandanda et sa famille.

Retour au gîte, petite toilette chaude (la dernière de la semaine !) et début d’une très longue nuit pour Erwin et Sylvain.

Chose promise, chose due : Faisant trop chaud dans cet abri, ils décidèrent de « décapoter », ne laissant que la moustiquaire. Le début de la nuit se passe plutôt bien, jusqu’au drame. Le vent se leva ! 2h30, la capote se détachant complètement, Sylvain sortit une phrase aussi soudaine qu’ inconvenante : « Erwin, on a un problème ! »

Les voici donc en caleçon, muni d’une pierre, RE-plantant les piquets de la tente. Le reste de la nuit fut une succession d’assoupissements et de fous rires ! Pendant que les deux autres dormaient paisiblement…

 

Quelques vidéos :

Départ :

 

ça dort déjà !

 

Julien jouant au yoyo (enfin il essaie)

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